dimanche 30 novembre 2014

La vigilance commence par soi-même.

samedi 29 novembre 2014

Un exemple pour le Tchad


http://www.jeuneafrique.com/photos/112014/028112014142829000000006062014165542000000020052014122525000000bonaftalliberok.jpgDans une décision rendue le 20 novembre, la Cour constitutionnelle s'est prononcée contre toute révision de la Constitution permettant au président béninois, Thomas Boni Yayi, de briguer un troisième mandat en 2016.
Voilà qui devrait définitivement mettre fin au débat sur un possible troisième mandat du président béninois Thomas Boni Yayi, lequel a plusieurs fois assuré publiquement de son intention de se retirer à l'occasion de l'élection prévue en mars 2016. Dans une décision rendue le 20 novembre, la Cour constitutionnelle s'est prononcée contre toute révision de la Constitution le permettant. La décision DCC 14-199 stipule notamment que l'article 42 de la Constitution, qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels, n'est pas modifiable.


La Cour dirigée par le professeur Théodore Holo avait été saisie à la suite de la publication dans deux journaux, La Matinal et La Presse du Jour le 27 août, d'une lettre ouverte d'un citoyen béninois dans lequel ce dernier appelait le chef de l'État à modifier la "Constitution pour que sa candidature à l'élection de 2016 soit conforme (…) et donc recevable". "Moi, Latifou Daboutou, (…), vous invite au vu de votre bilan inégalé depuis les indépendances à ne pas vous laisser intimider et renoncer à l'appel du peuple béninois qui souhaite vous voir terminer l'œuvre que vous avez entreprise", écrivait-il.
Les sages de la Cour ont jugé que Daboutou invitait par ces propos "Boni Yayi à remettre en cause le principe fondamental de l'alternance démocratique gage d'un État de droit en l'incitant à réviser la Constitution afin de pouvoir se représenter pour un troisième mandat à l'élection présidentielle de 2016".
Ces derniers ont par conséquent conclu que Latifou Dabatou avait "violé la Constitution".
Cette décision a été vivement commentée. "DCC-14-199 du 20 novembre 2014, un progrès pour la démocratie béninoise", a titré Le Matinal. "La Cour constitutionnelle remet les pendules à l’heure", juge pour sa part Fraternité.

source: Jeune Afrique

mercredi 26 novembre 2014

Für den, der Christus nachfolgen will, gehört das Verzeihen zum Unerhörtesten, zum Unerläßlichsten im Evangelium. Und die Herzensgüte kommt nahezu einem Wunder in unserem Leben gleich. (Taizé)

mardi 25 novembre 2014

Vouloir et faire suivant un idéal, c'est cela qui construit l'identité, pas la conservation à tout prix.

lundi 24 novembre 2014

La vigilance, cet autre nom du sens de la responsabilité historique.

vendredi 21 novembre 2014

L'utopie enracinée oriente les forces de changement.

jeudi 20 novembre 2014

La vigilance vainc la peur des démons du passé.

mercredi 19 novembre 2014

La vigilance est garante de la confiance.

mardi 18 novembre 2014

Trop féliciter l'homme, c'est le perdre (proverbe murum).

lundi 17 novembre 2014

Le règne ordinaire de la terreur au Tchad: la CPDC tétanisée par des rumeurs

Ali Golhor et Idriss Déby 1Des informations persistantes font état de la formation, par le pouvoir, de groupe de jeunes, préparés afin de créer le désordre et imputer la casse aux leaders politiques de l’opposition ainsi qu’aux responsables syndicaux et de la société civile. Ces nervis qui seront armés pendant les manifestations sont logés dans un domicile privé, tandis que les formateurs sont au Palais du 15 janvier.
La CPDC dénonce avec véhémence cette fuite en avant du pouvoir qui, au lieu de résoudre les problèmes sociaux nés de sa gestion calamiteuse du pays, s’engage dans la voie de la répression.
Le Président de la République n’a-t-il pas lui-même dit, en recevant en 2013 les vœux du Comité Islamique à l’occasion de l’Aïd El Fitr, que tous ses ministres et autres responsables de l’État sont des voleurs et des menteurs ? Qu’a-t-il fait depuis pour empêcher ceux-ci de poursuivre la dilapidation des ressources nationales ?
Le Président de la République ne vient-il pas de déclarer que des centaines de citernes de carburant prennent la direction de la République Centrafricaine ? Qui sont ces ceux-là qui peuvent aller à la raffinerie sortir des centaines de citernes, traverser tout le territoire national et entrer en RCA et en Libye, sans être interceptés, ni au niveau des nombreuses barrières installées tout le long des centaines de kilomètres, ni au niveau des services de douanes et autres ANS à la frontière ?
Tout compte fait, la responsabilité personnelle du Président de la République et celle du gouvernement sont pleinement engagées dans la détérioration de la situation du pays.
La CPDC met en garde contre ce plan machiavélique qui se concocte, s’ajoutant à la mise sur écoute de tous les leaders d’opinions. Elle appelle les partis politiques, les syndicats, les organisations des jeunes et les organisations des femmes à se mobiliser pour faire échec à ces plans. La CPDC les invite à rester vigilants et solidaires face à la volonté du pouvoir d’étouffer les justes et légitimes revendications des populations.
Elle exhorte l’ensemble des partis politiques et les organisations de la société civile à continuer à porter les espérances du peuple.
Fait à N’Djamena, le 16 novembre 2014
Le Porte-parole 1er Adjoint
ALI G. GOLHOR

Source: http://tchadpages.com/le-regne-ordinaire-de-la-terreur-au-tchad-la-cpdc-tetanisee-par-des-rumeurs/ (vu le 17.11.2014)

samedi 15 novembre 2014

La vigilance d'un seul est fragile. La vigilance de plusieurs est disparate. La vigilance d'un réseau est efficace.

mercredi 12 novembre 2014

On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps (Abraham Lincoln).


mardi 11 novembre 2014

Le bien pensant transforme l'état brut des choses en actes humanisants.

lundi 10 novembre 2014

Une révolution est spontanée. Une révolution pacifique est une spontanéité pensée.

vendredi 7 novembre 2014

Wer hoch hinaus will, muss damit rechnen, möglicherweise auch in die Tiefe hinein zu fallen.

jeudi 6 novembre 2014

Un homme en colère


Il ne me viendrait jamais à l’idée d’exprimer ma colère comme cela en public si la lecture des différentes réactions sur les pages Facebook des tchadiens par rapport à la situation au Burkina ne m’a laissé dans un état voisin de perte totale de foi en l’homme tchadien.
De Sabine Ladyy’s en passant par Nadia Nanadoum et François Djékombé, des dires de certains relatifs à la situation de notre pays font ressortir une absence totale d’une prise de conscience nécessaire à tout changement.
A quoi ça sert de vouloir empêcher de foncer tête baissée un mouton qui pense que son salut se trouve à la porte de l’abattoir ?
Je suis écœuré
Écœuré de lire que la situation du Tchad est enviable parce que certains pensent que la paix est l’absence de l’état de guerre. A quoi cela sert d’avoir la paix quand le ventre est vide, l’électricité et l’eau potable sont des denrées rares, l’hôpital est vide de médecin et de médicaments alors que quelques personnes s’arrogent le droit d’accaparer toute la richesse du pays ? J’hallucine ou c’est moi qui vois tout en noir ?
Je suis écœuré
Écœure parce que certains pensent comme au moyen âge que tout pouvoir vient de Dieu et qu’il ne sert à rien d’agir pour exiger le changement car ce serait allé à l’encontre de Sa volonté. Nous avons le meilleur président possible pourquoi s’en plaindre puisque c’est Dieu lui-même qui l’a institué ad vitam ad aeternam …qui serait à mesure de le remplacer et faire aussi bien les choses que lui, c’est un homme indispensable, un homme oint de Dieu, un guide éclairé qui conduira le pays à l’émergence, un qui qui rendra notre Capitale « vitrine » de l’Afrique…vitrine certes mes amis mais vitrine sombre, asséchant et caniculaire…
Je suis écœuré
Écœuré parce que d’aucuns pensent que la souffrance d’autrui n’est pas la leur si bien que tant que le mal ne frappe pas à leur porte, ce que tout est normal et qu’il ne sert à rien de s’apitoyer sur le sort d’autrui…or comme les juifs au temps de Hitler qui ne comprenaient la réalité des fours crématoires que quand c’est à leur tour d’y entrer , le système actuel qui nous gouverne nous mène un à un à l’hécatombe mais hélas on ne s’en rendra compte que quand il serait trop tard…
Je suis écœuré
Écœuré car je constate que nous les tchadiens sommes comme la grenouille dans la fable « le principe de la grenouille chauffée »-je mets le lien ici pour les hommes intelligents : http://rotpier.over-blog.com/article-20606066.html

Désiré Ngaryadi

mardi 4 novembre 2014

Lanssina Sawadogo ou le courage du revolutionnaire


Lanssina Sawadogo. Sa photo a fait le tour du monde. Il est devenu un des symboles de l'insurrection populaire burkinabè contre le pouvoir de Blaise Compaoré, contre celui des despotes qui se maintiennent au pouvoir bon gré mal gré. Ce sont les circonstances qui révèlent la grandeur de l'homme, qui prouvent son intégrité. La conjonction du réflexe de l'homme libre et du "moment" qui fait déborder le vase, mais également la détermination et le courage de celui qui, bien qu' en situation de faiblesse, fait face à la force opprimante: tout cela trouve une expression magnifique dans cette photo de Lanssina Sawadogo affrontant d'un regard foudroyant des militaires voulant sa peau.


Est-il également le symbole de l'homme intègre qui refuse le règne des militaires, l'usage de la force non seulement pour défendre une nation mais aussi gouverner un peuple malgré lui? Contre Isaac Zida la grogne monte, la méfiance aussi. De toutes part, il est sommé de rendre le pouvoir à un civil. Il se montre ouvert. Mais il faut que ce soit un civil aussi courageux et déterminé que Lanssina Sawadogo, un civil qui représente aussi ces jeunes, qui au péril de leur vie ont marché pour un Burkina Faso nouveau et, peut-être, aussi pour une Afrique nouvelle.

Rodrigue Naortangar, sj.

lundi 3 novembre 2014

Reifung braucht Zeit und gut Ding braucht Weile.

samedi 1 novembre 2014

La vertu citoyenne de tout un peuple: "C'est nous qui avons sali, c'est nous qui allons naturellement tout nettoyer". Zida peut compter sur son peuple, s'il ne le trahit pas.