mardi 17 mars 2009

Une armée à étudier de prêt

Aujourd'hui le président malgache Marc Ravalomanana a démissionné, remettant le pouvoir entre les mains de l'armée, plus précisément entre les mains du plus ancien des plus gradés des officiers. La pression de l'opposition dirigée par Andry Rajoelina devenait intenable. Cette démission sonne le glas d'un bras de fer qui a duré plus de deux mois. J'en retiens une leçon: le rôle de l'armée. Devant l'impasse de la situation politique, mais aussi devant les 135 morts dont certains ont été tués par la garde présidentielle, elle a pris sa responsabilité, celui de ne pas s'ériger en bourreau du peuple. Et s'est alliée à l'opposition, même si elle ne l'a pas déclarée officiellement.
Que n'avons-nous pas besoin de tels armées en Afrique? Non pas pour porter n'importe quelle opposant politique au pouvoir, mais pour choisir le camp du peuple quand celui-ci vient à être brimé. Que n'avons-nous pas besoin d'une armée du peuple, au service de la population et non pas pour servir la mégalomanie des pouvoirs qui font souffrir leur peuple! Que n'avons-nous pas besoin d'armées qui ne se servent pas de leur armes pour s'installer au pouvoir! C'est une armée à étudier de prêt!

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